BENSALEM MOHAMED UNE GRANDE FIGURE DU MOUVEMENT NATIONAL
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BENSALEM MOHAMED UNE GRANDE FIGURE DU MOUVEMENT NATIONAL
Histoire
CHETTIH Mohammed
Histoire
CHETTIH Mohammed
BENSALEM MOHAMED UNE GRANDE FIGURE DU MOUVEMENT NATIONAL
En juin 1934, Ben Salem Mohamed a été puni de 15 jours de prison et de 50 francs d'amende pour avoir voyagé sans permis de circuler entre Laghouat et Alger. Pour protester contre, cette décision, il envoya à l'autorité responsable une note lui demandant pourquoi et sur l'ordre de qui cette peine lui avait été infligée. La réponse de l'autorité militaire a été :
« Les indigènes sont comme des soldats, je les punis quand bon me semble. »
Et pour s'être permis de protester contre un abus Ben Salem fut à nouveau poursuivi devant la commission disciplinaire de Laghouat, qui le condamna à 2 mois de prison et 200 francs d’amende.
A coté de BENSALEM les citoyens de Laghouat n’étaient pas du reste dans le mouvement national et son émancipation vers le 1 er novembre 1954
En 1936, un notable de Laghouat des plus estimé dans le monde musulman a été puni de 4 mois de prison et 50 francs d’amende, pour avoir conduit à l'annexe une délégation qui désirait protester auprès de l'administrateur contre la profanation du cimetière arabe.
Des étudiants et des personnalités marquantes de la ville furent détenus, en juillet dernier, pendant 15 et 25 jours pour avoir lu dans la rue des prospectus relatant les séances du congrès musulman.
D'autres Laghouatis subirent une détention de 8 jours pour ne pas avoir salué militairement l'administrateur ou son adjoint.
Ben Salem, qui avait été délégué par les populations musulmanes de Laghouat et de Djelfa s’est entretenu avec le ministre d'Etat Mr Viollette au sujet du statut des territoires du Sud.
Ben Salem a produit, comme justification, plusieurs pétitions signées par les populations du Sud.
A ce sujet voici ce qu’écrit le journal du Parti socialiste SFIO (France),
Le Populaire 22/05/1937:
Depuis une quinzaine de Jours une délégation des populations musulmanes dés territoires du Sud algérien se trouve à Paris pour porter à la connaissance des autorités compétentes un cahier de revendications extrêmement important.
Cette délégation, conduite par MM. Bensalem et Chohra, au nom des villes de Laghouat et Djelfa, a-été reçue par Paul Faure, ministre d'Etat.
Elle lui a exposé les raisons pour lesquelles les populations du Sud demandent leur rattachement à l'Algérie du Nord.
« Le régime du 1852 et 1874, dit régime de la conquête, qui donna des pouvoirs disciplinaires aux administrateurs chefs d'annexe et aux commandants militaires du territoire doit être très rapidement supprimé », ont déclaré MM. Bensalem et Chohra.
La délégation après avoir remercié le ministre de son bienveillant accueil, est allée à la Chambre où elle à été reçue par André Février, président adjoint du groupe parlementaire socialiste.
Conduite par notre ami Régis, député d'Alger, elle s'est rendue en outre au ministère de l'Intérieur où elle s'est entretenue avec M. Veilhomme, directeur du Cabinet de Marx Dormoy, puis rue de Rivoli, au ministère d'Etat, où elle fut reçue par M. Viollette, ministre d'Etat, ancien gouverneur général de, l'Algérie, et enfin au Populaire, où elle a été reçue par notre rédacteur en chef, 0. Rosenfeld, et par Ch. Akoun, de la Commission coloniale du Parti.
En juin 1934, Ben Salem Mohamed a été puni de 15 jours de prison et de 50 francs d'amende pour avoir voyagé sans permis de circuler entre Laghouat et Alger. Pour protester contre, cette décision, il envoya à l'autorité responsable une note lui demandant pourquoi et sur l'ordre de qui cette peine lui avait été infligée. La réponse de l'autorité militaire a été :
« Les indigènes sont comme des soldats, je les punis quand bon me semble. »
Et pour s'être permis de protester contre un abus Ben Salem fut à nouveau poursuivi devant la commission disciplinaire de Laghouat, qui le condamna à 2 mois de prison et 200 francs d’amende.
A coté de BENSALEM les citoyens de Laghouat n’étaient pas du reste dans le mouvement national et son émancipation vers le 1 er novembre 1954
En 1936, un notable de Laghouat des plus estimé dans le monde musulman a été puni de 4 mois de prison et 50 francs d’amende, pour avoir conduit à l'annexe une délégation qui désirait protester auprès de l'administrateur contre la profanation du cimetière arabe.
Des étudiants et des personnalités marquantes de la ville furent détenus, en juillet dernier, pendant 15 et 25 jours pour avoir lu dans la rue des prospectus relatant les séances du congrès musulman.
D'autres Laghouatis subirent une détention de 8 jours pour ne pas avoir salué militairement l'administrateur ou son adjoint.
Ben Salem, qui avait été délégué par les populations musulmanes de Laghouat et de Djelfa s’est entretenu avec le ministre d'Etat Mr Viollette au sujet du statut des territoires du Sud.
Ben Salem a produit, comme justification, plusieurs pétitions signées par les populations du Sud.
A ce sujet voici ce qu’écrit le journal du Parti socialiste SFIO (France),
Le Populaire 22/05/1937:
Depuis une quinzaine de Jours une délégation des populations musulmanes dés territoires du Sud algérien se trouve à Paris pour porter à la connaissance des autorités compétentes un cahier de revendications extrêmement important.
Cette délégation, conduite par MM. Bensalem et Chohra, au nom des villes de Laghouat et Djelfa, a-été reçue par Paul Faure, ministre d'Etat.
Elle lui a exposé les raisons pour lesquelles les populations du Sud demandent leur rattachement à l'Algérie du Nord.
« Le régime du 1852 et 1874, dit régime de la conquête, qui donna des pouvoirs disciplinaires aux administrateurs chefs d'annexe et aux commandants militaires du territoire doit être très rapidement supprimé », ont déclaré MM. Bensalem et Chohra.
La délégation après avoir remercié le ministre de son bienveillant accueil, est allée à la Chambre où elle à été reçue par André Février, président adjoint du groupe parlementaire socialiste.
Conduite par notre ami Régis, député d'Alger, elle s'est rendue en outre au ministère de l'Intérieur où elle s'est entretenue avec M. Veilhomme, directeur du Cabinet de Marx Dormoy, puis rue de Rivoli, au ministère d'Etat, où elle fut reçue par M. Viollette, ministre d'Etat, ancien gouverneur général de, l'Algérie, et enfin au Populaire, où elle a été reçue par notre rédacteur en chef, 0. Rosenfeld, et par Ch. Akoun, de la Commission coloniale du Parti.
CHETTIH Mohammed
Histoire
CHETTIH Mohammed
BENSALEM MOHAMED UNE GRANDE FIGURE DU MOUVEMENT NATIONAL
En juin 1934, Ben Salem Mohamed a été puni de 15 jours de prison et de 50 francs d'amende pour avoir voyagé sans permis de circuler entre Laghouat et Alger. Pour protester contre, cette décision, il envoya à l'autorité responsable une note lui demandant pourquoi et sur l'ordre de qui cette peine lui avait été infligée. La réponse de l'autorité militaire a été :
« Les indigènes sont comme des soldats, je les punis quand bon me semble. »
Et pour s'être permis de protester contre un abus Ben Salem fut à nouveau poursuivi devant la commission disciplinaire de Laghouat, qui le condamna à 2 mois de prison et 200 francs d’amende.
A coté de BENSALEM les citoyens de Laghouat n’étaient pas du reste dans le mouvement national et son émancipation vers le 1 er novembre 1954
En 1936, un notable de Laghouat des plus estimé dans le monde musulman a été puni de 4 mois de prison et 50 francs d’amende, pour avoir conduit à l'annexe une délégation qui désirait protester auprès de l'administrateur contre la profanation du cimetière arabe.
Des étudiants et des personnalités marquantes de la ville furent détenus, en juillet dernier, pendant 15 et 25 jours pour avoir lu dans la rue des prospectus relatant les séances du congrès musulman.
D'autres Laghouatis subirent une détention de 8 jours pour ne pas avoir salué militairement l'administrateur ou son adjoint.
Ben Salem, qui avait été délégué par les populations musulmanes de Laghouat et de Djelfa s’est entretenu avec le ministre d'Etat Mr Viollette au sujet du statut des territoires du Sud.
Ben Salem a produit, comme justification, plusieurs pétitions signées par les populations du Sud.
A ce sujet voici ce qu’écrit le journal du Parti socialiste SFIO (France),
Le Populaire 22/05/1937:
Depuis une quinzaine de Jours une délégation des populations musulmanes dés territoires du Sud algérien se trouve à Paris pour porter à la connaissance des autorités compétentes un cahier de revendications extrêmement important.
Cette délégation, conduite par MM. Bensalem et Chohra, au nom des villes de Laghouat et Djelfa, a-été reçue par Paul Faure, ministre d'Etat.
Elle lui a exposé les raisons pour lesquelles les populations du Sud demandent leur rattachement à l'Algérie du Nord.
« Le régime du 1852 et 1874, dit régime de la conquête, qui donna des pouvoirs disciplinaires aux administrateurs chefs d'annexe et aux commandants militaires du territoire doit être très rapidement supprimé », ont déclaré MM. Bensalem et Chohra.
La délégation après avoir remercié le ministre de son bienveillant accueil, est allée à la Chambre où elle à été reçue par André Février, président adjoint du groupe parlementaire socialiste.
Conduite par notre ami Régis, député d'Alger, elle s'est rendue en outre au ministère de l'Intérieur où elle s'est entretenue avec M. Veilhomme, directeur du Cabinet de Marx Dormoy, puis rue de Rivoli, au ministère d'Etat, où elle fut reçue par M. Viollette, ministre d'Etat, ancien gouverneur général de, l'Algérie, et enfin au Populaire, où elle a été reçue par notre rédacteur en chef, 0. Rosenfeld, et par Ch. Akoun, de la Commission coloniale du Parti.
En juin 1934, Ben Salem Mohamed a été puni de 15 jours de prison et de 50 francs d'amende pour avoir voyagé sans permis de circuler entre Laghouat et Alger. Pour protester contre, cette décision, il envoya à l'autorité responsable une note lui demandant pourquoi et sur l'ordre de qui cette peine lui avait été infligée. La réponse de l'autorité militaire a été :
« Les indigènes sont comme des soldats, je les punis quand bon me semble. »
Et pour s'être permis de protester contre un abus Ben Salem fut à nouveau poursuivi devant la commission disciplinaire de Laghouat, qui le condamna à 2 mois de prison et 200 francs d’amende.
A coté de BENSALEM les citoyens de Laghouat n’étaient pas du reste dans le mouvement national et son émancipation vers le 1 er novembre 1954
En 1936, un notable de Laghouat des plus estimé dans le monde musulman a été puni de 4 mois de prison et 50 francs d’amende, pour avoir conduit à l'annexe une délégation qui désirait protester auprès de l'administrateur contre la profanation du cimetière arabe.
Des étudiants et des personnalités marquantes de la ville furent détenus, en juillet dernier, pendant 15 et 25 jours pour avoir lu dans la rue des prospectus relatant les séances du congrès musulman.
D'autres Laghouatis subirent une détention de 8 jours pour ne pas avoir salué militairement l'administrateur ou son adjoint.
Ben Salem, qui avait été délégué par les populations musulmanes de Laghouat et de Djelfa s’est entretenu avec le ministre d'Etat Mr Viollette au sujet du statut des territoires du Sud.
Ben Salem a produit, comme justification, plusieurs pétitions signées par les populations du Sud.
A ce sujet voici ce qu’écrit le journal du Parti socialiste SFIO (France),
Le Populaire 22/05/1937:
Depuis une quinzaine de Jours une délégation des populations musulmanes dés territoires du Sud algérien se trouve à Paris pour porter à la connaissance des autorités compétentes un cahier de revendications extrêmement important.
Cette délégation, conduite par MM. Bensalem et Chohra, au nom des villes de Laghouat et Djelfa, a-été reçue par Paul Faure, ministre d'Etat.
Elle lui a exposé les raisons pour lesquelles les populations du Sud demandent leur rattachement à l'Algérie du Nord.
« Le régime du 1852 et 1874, dit régime de la conquête, qui donna des pouvoirs disciplinaires aux administrateurs chefs d'annexe et aux commandants militaires du territoire doit être très rapidement supprimé », ont déclaré MM. Bensalem et Chohra.
La délégation après avoir remercié le ministre de son bienveillant accueil, est allée à la Chambre où elle à été reçue par André Février, président adjoint du groupe parlementaire socialiste.
Conduite par notre ami Régis, député d'Alger, elle s'est rendue en outre au ministère de l'Intérieur où elle s'est entretenue avec M. Veilhomme, directeur du Cabinet de Marx Dormoy, puis rue de Rivoli, au ministère d'Etat, où elle fut reçue par M. Viollette, ministre d'Etat, ancien gouverneur général de, l'Algérie, et enfin au Populaire, où elle a été reçue par notre rédacteur en chef, 0. Rosenfeld, et par Ch. Akoun, de la Commission coloniale du Parti.
Re: BENSALEM MOHAMED UNE GRANDE FIGURE DU MOUVEMENT NATIONAL
Chohra dont parle l'article est si Abdelmalek Chohra , une grande figure nationaliste , lui aussi , qu'il est de notre devoir de faire connaitre. Je lance un appel à tous ceux qui peuvent en parler de bien vouloir le faire.Moi je n'ai rien de vraiment consistant le concernant. Merci
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