MOHAMED FECHKEUR : L'HOMME ET LE STYLE.
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MOHAMED FECHKEUR : L'HOMME ET LE STYLE.
Mardi 18 mars 2014
Il m’arrive souvent d’aimer voir défiler dans ma pensée les années merveilleuses que j’ai passées à l’institut. Et c’est de Monsieur Fechkeur et tout ce que j’ai appris à ses cotés qu’il me plait de parler , d’abord pour rendre justice à ses grands talents de manager et de coach et ensuite pour mesurer tout ce que le jeune homme d’une trentaine d’années , timide , ne connaissant rien de la vie , a pu apprendre grâce à lui.
Je me souviens que j’étais quelque peu timide, ayant toutes les peines du monde à s’exprimer en public , et disons-le aussi, une propension à rester tout seul , préférant cette tendance à la grande foule.
Dans les années 80 l’institut avait été élu comme chef de file dans le comité anti-crise crée au niveau de toutes les régions du pays pour faire face à la crise économique naissante . Ces comités avaient pour mission de mener des actions en commun pour limiter les dépenses inutiles et guider les entreprises dans la rationalisation de leur gestion .
Monsieur Fechkeur qui était président de ce comité me désigna comme membre , sans même demander mon avis. J’étais pris par une véritable hantise . Que pouvais-je apporter, moi , le chérubin, dans une assemblée de grands responsables d’entreprises ayant derrière eux une longue expérience ? Comment allais-je m’en sortir de ce guêpier ? Je ne pouvais pas refuser , le seul choix qui m’ait été laissé c’est d’accepter. Je devais commencer par vaincre ma timidité .Ce n’était pas du tout évident pour un jeune qui vient à peine d’entamer sa carrière professionnelle, qui n’a pas l’habitude de parler en public.
Mes premières prises de parole étaient désastreuses : sueurs, bégaiements , tremblement des mains et des lèvres….un vrai supplice.
Ya si Hadj, où donc m’avez-vous jeté ? La vraie galère... !
Au bout de quelques semaines, j’ai commencé , avec les encouragements de Monsieur Fechkeur et la compréhension des membres du comité , à prendre de l’assurance et mes interventions gagner de plus en plus d’assurance.
Et c’est ainsi que je pus acquérir une certaine assurance grâce aux encouragements de mes ainés et plus spécialement monsieur Fechkeur qui me chargea après un certain temps, de prendre en charge les procès-verbaux réunion. Je devais prendre note de tout ce qui se disait, rédiger le compte-rendu pour le restituer devant l’auditoire à la prochaine réunion.
Un début professionnel difficile , mais lorsqu’on a une personne de la stature de monsieur Fechkeur à ses cotés pour guider, orienter, conseiller , on n’a pas trop à s’inquiéter. On apprend à ses cotés sans avoir l’air d’apprendre Il n’use pas de paternalisme de mauvais aloi ; comme le font beaucoup d’autres, au point de te complexer, Non pas du tout , pas beaucoup de paroles, des actes, surtout des actes , il fait du management par l’exemple. Il savait que nous ne partagions pas certaines choses mais il respectait l’autre avis, il écoutait même les avis diamétralement opposées à ses idées mais il mettait à exécution ce qui lui semblait être le plus juste et le plus approprié ….et il prenait ses responsabilités jusqu’au bout. Il m’est arrivé de m’opposer à lui sur une décision concernant mon service , il m’a laissé réfléchir pendant un certain temps pour me permettre d’apprécier la justesse de sa décision. Mais me voyant inchangé , il eut pour moi cette petite phrase « j’ai pris cette décision parce que j’estime qu’elle est la plus appropriée et la plus bénéfique pour notre institut même si elle pèche par certains cotés . Je considère cette décision comme un acte que me dicte mon statut de gestionnaire et j’en assume la responsabilité », voilà qui est dit et bien dit.
J’en ai parlé avec lui il y a peu de temps après plus de 30 ans de recul et il m’a longuement expliqué le pourquoi de sa décision empreinte d’une grande sagesse et d’une projection sur l’avenir que moi, encore jeune à l’époque , ne pouvait arriver à en saisir toute la portée.
Certes Monsieur Fechkeur a un style de commandement directif voire autoritaire , on peut , peut-être , lui reprocher cette façon de conduire les hommes mais l’efficacité est toujours là pour faire taire les langues.
Merci si el Haj pour m’avoir appris beaucoup de la vie comme vous continuez à le faire à ce jour. Il n’y a pas de honte d’apprendre de vous ;
Merci , un grand Merci , Mille Merci !Il m’arrive souvent d’aimer voir défiler dans ma pensée les années merveilleuses que j’ai passées à l’institut. Et c’est de Monsieur Fechkeur et tout ce que j’ai appris à ses cotés qu’il me plait de parler , d’abord pour rendre justice à ses grands talents de manager et de coach et ensuite pour mesurer tout ce que le jeune homme d’une trentaine d’années , timide , ne connaissant rien de la vie , a pu apprendre grâce à lui.
Je me souviens que j’étais quelque peu timide, ayant toutes les peines du monde à s’exprimer en public , et disons-le aussi, une propension à rester tout seul , préférant cette tendance à la grande foule.
Dans les années 80 l’institut avait été élu comme chef de file dans le comité anti-crise crée au niveau de toutes les régions du pays pour faire face à la crise économique naissante . Ces comités avaient pour mission de mener des actions en commun pour limiter les dépenses inutiles et guider les entreprises dans la rationalisation de leur gestion .
Monsieur Fechkeur qui était président de ce comité me désigna comme membre , sans même demander mon avis. J’étais pris par une véritable hantise . Que pouvais-je apporter, moi , le chérubin, dans une assemblée de grands responsables d’entreprises ayant derrière eux une longue expérience ? Comment allais-je m’en sortir de ce guêpier ? Je ne pouvais pas refuser , le seul choix qui m’ait été laissé c’est d’accepter. Je devais commencer par vaincre ma timidité .Ce n’était pas du tout évident pour un jeune qui vient à peine d’entamer sa carrière professionnelle, qui n’a pas l’habitude de parler en public.
Mes premières prises de parole étaient désastreuses : sueurs, bégaiements , tremblement des mains et des lèvres….un vrai supplice.
Ya si Hadj, où donc m’avez-vous jeté ? La vraie galère... !
Au bout de quelques semaines, j’ai commencé , avec les encouragements de Monsieur Fechkeur et la compréhension des membres du comité , à prendre de l’assurance et mes interventions gagner de plus en plus d’assurance.
Et c’est ainsi que je pus acquérir une certaine assurance grâce aux encouragements de mes ainés et plus spécialement monsieur Fechkeur qui me chargea après un certain temps, de prendre en charge les procès-verbaux réunion. Je devais prendre note de tout ce qui se disait, rédiger le compte-rendu pour le restituer devant l’auditoire à la prochaine réunion.
Un début professionnel difficile , mais lorsqu’on a une personne de la stature de monsieur Fechkeur à ses cotés pour guider, orienter, conseiller , on n’a pas trop à s’inquiéter. On apprend à ses cotés sans avoir l’air d’apprendre Il n’use pas de paternalisme de mauvais aloi ; comme le font beaucoup d’autres, au point de te complexer, Non pas du tout , pas beaucoup de paroles, des actes, surtout des actes , il fait du management par l’exemple. Il savait que nous ne partagions pas certaines choses mais il respectait l’autre avis, il écoutait même les avis diamétralement opposées à ses idées mais il mettait à exécution ce qui lui semblait être le plus juste et le plus approprié ….et il prenait ses responsabilités jusqu’au bout. Il m’est arrivé de m’opposer à lui sur une décision concernant mon service , il m’a laissé réfléchir pendant un certain temps pour me permettre d’apprécier la justesse de sa décision. Mais me voyant inchangé , il eut pour moi cette petite phrase « j’ai pris cette décision parce que j’estime qu’elle est la plus appropriée et la plus bénéfique pour notre institut même si elle pèche par certains cotés . Je considère cette décision comme un acte que me dicte mon statut de gestionnaire et j’en assume la responsabilité », voilà qui est dit et bien dit.
J’en ai parlé avec lui il y a peu de temps après plus de 30 ans de recul et il m’a longuement expliqué le pourquoi de sa décision empreinte d’une grande sagesse et d’une projection sur l’avenir que moi, encore jeune à l’époque , ne pouvait arriver à en saisir toute la portée.
Certes Monsieur Fechkeur a un style de commandement directif voire autoritaire , on peut , peut-être , lui reprocher cette façon de conduire les hommes mais l’efficacité est toujours là pour faire taire les langues.
Merci si el Haj pour m’avoir appris beaucoup de la vie comme vous continuez à le faire à ce jour. Il n’y a pas de honte d’apprendre de vous ;
Merci , un grand Merci , Mille Merci !
Il m’arrive souvent d’aimer voir défiler dans ma pensée les années merveilleuses que j’ai passées à l’institut. Et c’est de Monsieur Fechkeur et tout ce que j’ai appris à ses cotés qu’il me plait de parler , d’abord pour rendre justice à ses grands talents de manager et de coach et ensuite pour mesurer tout ce que le jeune homme d’une trentaine d’années , timide , ne connaissant rien de la vie , a pu apprendre grâce à lui.
Je me souviens que j’étais quelque peu timide, ayant toutes les peines du monde à s’exprimer en public , et disons-le aussi, une propension à rester tout seul , préférant cette tendance à la grande foule.
Dans les années 80 l’institut avait été élu comme chef de file dans le comité anti-crise crée au niveau de toutes les régions du pays pour faire face à la crise économique naissante . Ces comités avaient pour mission de mener des actions en commun pour limiter les dépenses inutiles et guider les entreprises dans la rationalisation de leur gestion .
Monsieur Fechkeur qui était président de ce comité me désigna comme membre , sans même demander mon avis. J’étais pris par une véritable hantise . Que pouvais-je apporter, moi , le chérubin, dans une assemblée de grands responsables d’entreprises ayant derrière eux une longue expérience ? Comment allais-je m’en sortir de ce guêpier ? Je ne pouvais pas refuser , le seul choix qui m’ait été laissé c’est d’accepter. Je devais commencer par vaincre ma timidité .Ce n’était pas du tout évident pour un jeune qui vient à peine d’entamer sa carrière professionnelle, qui n’a pas l’habitude de parler en public.
Mes premières prises de parole étaient désastreuses : sueurs, bégaiements , tremblement des mains et des lèvres….un vrai supplice.
Ya si Hadj, où donc m’avez-vous jeté ? La vraie galère... !
Au bout de quelques semaines, j’ai commencé , avec les encouragements de Monsieur Fechkeur et la compréhension des membres du comité , à prendre de l’assurance et mes interventions gagner de plus en plus d’assurance.
Et c’est ainsi que je pus acquérir une certaine assurance grâce aux encouragements de mes ainés et plus spécialement monsieur Fechkeur qui me chargea après un certain temps, de prendre en charge les procès-verbaux réunion. Je devais prendre note de tout ce qui se disait, rédiger le compte-rendu pour le restituer devant l’auditoire à la prochaine réunion.
Un début professionnel difficile , mais lorsqu’on a une personne de la stature de monsieur Fechkeur à ses cotés pour guider, orienter, conseiller , on n’a pas trop à s’inquiéter. On apprend à ses cotés sans avoir l’air d’apprendre Il n’use pas de paternalisme de mauvais aloi ; comme le font beaucoup d’autres, au point de te complexer, Non pas du tout , pas beaucoup de paroles, des actes, surtout des actes , il fait du management par l’exemple. Il savait que nous ne partagions pas certaines choses mais il respectait l’autre avis, il écoutait même les avis diamétralement opposées à ses idées mais il mettait à exécution ce qui lui semblait être le plus juste et le plus approprié ….et il prenait ses responsabilités jusqu’au bout. Il m’est arrivé de m’opposer à lui sur une décision concernant mon service , il m’a laissé réfléchir pendant un certain temps pour me permettre d’apprécier la justesse de sa décision. Mais me voyant inchangé , il eut pour moi cette petite phrase « j’ai pris cette décision parce que j’estime qu’elle est la plus appropriée et la plus bénéfique pour notre institut même si elle pèche par certains cotés . Je considère cette décision comme un acte que me dicte mon statut de gestionnaire et j’en assume la responsabilité », voilà qui est dit et bien dit.
J’en ai parlé avec lui il y a peu de temps après plus de 30 ans de recul et il m’a longuement expliqué le pourquoi de sa décision empreinte d’une grande sagesse et d’une projection sur l’avenir que moi, encore jeune à l’époque , ne pouvait arriver à en saisir toute la portée.
Certes Monsieur Fechkeur a un style de commandement directif voire autoritaire , on peut , peut-être , lui reprocher cette façon de conduire les hommes mais l’efficacité est toujours là pour faire taire les langues.
Merci si el Haj pour m’avoir appris beaucoup de la vie comme vous continuez à le faire à ce jour. Il n’y a pas de honte d’apprendre de vous ;
Merci , un grand Merci , Mille Merci !Il m’arrive souvent d’aimer voir défiler dans ma pensée les années merveilleuses que j’ai passées à l’institut. Et c’est de Monsieur Fechkeur et tout ce que j’ai appris à ses cotés qu’il me plait de parler , d’abord pour rendre justice à ses grands talents de manager et de coach et ensuite pour mesurer tout ce que le jeune homme d’une trentaine d’années , timide , ne connaissant rien de la vie , a pu apprendre grâce à lui.
Je me souviens que j’étais quelque peu timide, ayant toutes les peines du monde à s’exprimer en public , et disons-le aussi, une propension à rester tout seul , préférant cette tendance à la grande foule.
Dans les années 80 l’institut avait été élu comme chef de file dans le comité anti-crise crée au niveau de toutes les régions du pays pour faire face à la crise économique naissante . Ces comités avaient pour mission de mener des actions en commun pour limiter les dépenses inutiles et guider les entreprises dans la rationalisation de leur gestion .
Monsieur Fechkeur qui était président de ce comité me désigna comme membre , sans même demander mon avis. J’étais pris par une véritable hantise . Que pouvais-je apporter, moi , le chérubin, dans une assemblée de grands responsables d’entreprises ayant derrière eux une longue expérience ? Comment allais-je m’en sortir de ce guêpier ? Je ne pouvais pas refuser , le seul choix qui m’ait été laissé c’est d’accepter. Je devais commencer par vaincre ma timidité .Ce n’était pas du tout évident pour un jeune qui vient à peine d’entamer sa carrière professionnelle, qui n’a pas l’habitude de parler en public.
Mes premières prises de parole étaient désastreuses : sueurs, bégaiements , tremblement des mains et des lèvres….un vrai supplice.
Ya si Hadj, où donc m’avez-vous jeté ? La vraie galère... !
Au bout de quelques semaines, j’ai commencé , avec les encouragements de Monsieur Fechkeur et la compréhension des membres du comité , à prendre de l’assurance et mes interventions gagner de plus en plus d’assurance.
Et c’est ainsi que je pus acquérir une certaine assurance grâce aux encouragements de mes ainés et plus spécialement monsieur Fechkeur qui me chargea après un certain temps, de prendre en charge les procès-verbaux réunion. Je devais prendre note de tout ce qui se disait, rédiger le compte-rendu pour le restituer devant l’auditoire à la prochaine réunion.
Un début professionnel difficile , mais lorsqu’on a une personne de la stature de monsieur Fechkeur à ses cotés pour guider, orienter, conseiller , on n’a pas trop à s’inquiéter. On apprend à ses cotés sans avoir l’air d’apprendre Il n’use pas de paternalisme de mauvais aloi ; comme le font beaucoup d’autres, au point de te complexer, Non pas du tout , pas beaucoup de paroles, des actes, surtout des actes , il fait du management par l’exemple. Il savait que nous ne partagions pas certaines choses mais il respectait l’autre avis, il écoutait même les avis diamétralement opposées à ses idées mais il mettait à exécution ce qui lui semblait être le plus juste et le plus approprié ….et il prenait ses responsabilités jusqu’au bout. Il m’est arrivé de m’opposer à lui sur une décision concernant mon service , il m’a laissé réfléchir pendant un certain temps pour me permettre d’apprécier la justesse de sa décision. Mais me voyant inchangé , il eut pour moi cette petite phrase « j’ai pris cette décision parce que j’estime qu’elle est la plus appropriée et la plus bénéfique pour notre institut même si elle pèche par certains cotés . Je considère cette décision comme un acte que me dicte mon statut de gestionnaire et j’en assume la responsabilité », voilà qui est dit et bien dit.
J’en ai parlé avec lui il y a peu de temps après plus de 30 ans de recul et il m’a longuement expliqué le pourquoi de sa décision empreinte d’une grande sagesse et d’une projection sur l’avenir que moi, encore jeune à l’époque , ne pouvait arriver à en saisir toute la portée.
Certes Monsieur Fechkeur a un style de commandement directif voire autoritaire , on peut , peut-être , lui reprocher cette façon de conduire les hommes mais l’efficacité est toujours là pour faire taire les langues.
Merci si el Haj pour m’avoir appris beaucoup de la vie comme vous continuez à le faire à ce jour. Il n’y a pas de honte d’apprendre de vous ;
Merci , un grand Merci , Mille Merci !
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